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vendredi 20 février 2015

Après l'expulsion de journalistes français, le jury Albert-Londres renonce à se rendre au Maroc


Après l'expulsion de journalistes français, le jury Albert-Londres renonce à se rendre au Maroc

Les prix Albert-Londres 2015 ne seront pas remis, comme il était prévu, à Tanger. Après l'« expulsion manu militari » de journalistes français qui travaillaient au Maroc, le jury du prestigieux prix de la presse française renonce à ce projet.
Dans un communiqué, l'association estime que « les conditions – précaires – de la liberté de la presse dans le royaume [du Maroc] sont de notoriété publique et le prix Albert-Londres ne comptait certes pas les passer sous silence. Mais cette volonté systématique d'obstruction au travail d'enquête de journalistes courageux et intègres fait preuve d'un irrespect total à l'égard d'un métier et de valeurs que nous défendons ».
« Le prix Albert-Londres ne peut pas laisser planer le doute d'une quelconque indulgence pour des pratiques contraires à notre éthique, encore moins d'une connivence avec des autorités qui ordonnent ou laissent faire. »
« LES AUTORITÉS ONT GARDÉ LE MATÉRIEL »
L'expulsion de Jean-Louis Perez et de Pierre Chautard, de l'Agence Premières Lignes, qui réalisaient un documentaire pour France 3 sur l'économie du Maroc, fait suite à des problèmes similaires subis par des confrères de France 24 en janvier à Rabat, ajoute le communiqué.
Les deux journalistes ont été arrêtés le 15 février au soir à Rabat dans les locaux de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH), où ils réalisaient une interview. « Ils ont été mis dans un avion pour Paris. On leur a rendu leur passeport à la dernière minute. En revanche, les autorités marocaines ont gardé tout leur matériel : leurs caméras, leurs ordinateurs et leurs téléphones portables également », a déclaré à l'Agence France-presse Benoît Bringer, rédacteur en chef de Premières Lignes.
Le 77e prix Albert-Londres sera remis dans une autre ville étrangère, qui sera choisie dans les jours qui viennent. 
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Principales forces armées en présence en Libye


Principales forces armées en présence en Libye

Voici les principales forces armées en présence en Libye, un pays profondément divisé en proie au chaos et à une montée en puissance des organisations jihadistes, dont celle de l'Etat islamique (EI).
- Fajr Libya (Aube de la Libye):
Coalition hétéroclite de milices notamment islamistes, dont le noyau dur est constitué de groupes de la ville de Misrata (200 km à l'est de Tripoli), parmi les mieux armés du pays.
Elle a lancé en juillet 2014 une opération militaire contre les milices de Zentan (ville située à 170 km au sud-ouest de Tripoli) qu'elle a réussi à chasser de la capitale.
Des villes de l'ouest libyen, notamment amazighes, ainsi que des milices islamistes modérées comme la Cellule des opérations révolutionnaires de Libye, basée à Tripoli, ont rejoint cette coalition de "révolutionnaires".
Fajr Libya contrôle quasiment toutes les villes côtières, de Misrata jusqu'aux frontières tunisiennes, en passant par la capitale et une partie de Djebel Nefoussa, plus au sud, où plusieurs villes sont acquises à sa cause comme Gharyane, Nalout ou Jado.
Par ailleurs, Fajr Libya tente de s'emparer des principaux terminaux pétroliers de l'est du pays. Elle a pu avancer sur la côte sans être inquiétée jusqu'à Ben Jawad (600 km à l'est de Tripoli), en passant par Syrte, où elle est présente mais ne contrôle pas toute la ville, considérée comme un fief des groupes jihadistes.
Elle est aussi présente dans le sud, comme à Sebha, et prétend contrôler la majeure partie du pays.
- L'"Armée nationale libyenne" (ANL)
Force paramilitaire créée par le général controversé Khalifa Haftar et d'anciens officiers de l'est de la Libye ayant fait défection au début de la révolte de 2011 contre le régime Kadhafi.
L'armée de l'air et sa poignée de chasseurs MiG-23 et MiG-21 ainsi que l'unité des Forces spéciales commandée par Wanis Boukhmada, sont les principales forces ayant rejoint la coalition de Haftar, qui dit combattre le "terrorisme" avec le soutien du gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Chassée en juillet de Benghazi, à 1.000 km à l'est de Tripoli, par des milices islamistes, l'ANL a dû se replier plus à l'est vers des villes qui lui sont loyales comme al-Marj, al-Baida ou Tobrouk, à la frontière égyptienne.
Le général Haftar a depuis octobre réussi à reconquérir une grande partie de Benghazi, deuxième ville du pays, mais il fait face toujours à la résistance de groupes islamistes.
Dans l'ouest, Haftar compte sur les puissantes milices de Zenten (anti-islamistes), qui ont annoncé leur ralliement au général et à des tribus de la région comme Ouercheffana ou Rojban.
Les Zentanis affirment former le noyau dur de l'armée libyenne.
Autres forces en présence:
- Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi: Coalition de milices islamistes et radicales constituée pour faire face à l'offensive de Haftar.
Elle entretient des liens flous avec Fajr Libya et regroupe notamment la milice Bouclier de Libye, les "Brigades" des martyrs du 17-Février et Rafallah al-Sahati, ainsi que le groupe jihadiste Ansar Asharia, connu comme étant proche d'Al-Qaïda.
- Ansar Asharia: Outre Benghazi, ce groupe classé organisation terroriste par l'ONU dispose de filiales à Derna, Syrte et Sabratha (ouest). Plusieurs de ses membres auraient fait défection pour faire allégeance à l'EI.
- La filiale libyenne de l'EI: Cette force est bien présente à Derna (est), fief historique des jihadistes en Libye, aux côtés d'autres groupes jihadistes, tout comme à Syrte (450 km à l'est de Tripoli).
Le groupe disposerait également de cellules à Tripoli où il a revendiqué récemment une attaque meurtrière contre un hôtel, ainsi que dans le vaste sud désertique.
- Force de la Cyrénaïque: Coalition anti-islamiste de tribus locales de l'est libyen dirigée par Ibrahim al-Jodrane. Elle revendique le fédéralisme et réclame l'autonomie de la région. Ses forces avaient notamment bloqué pendant un an les terminaux pétroliers de l'Est empêchant toute exportation.
Jusqu'ici, cette force n'a pas affiché clairement son ralliement à Khalifa Haftar mais elle est hostile à Fajr Libya.
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jeudi 19 février 2015

Libye: nouvelles tensions égypto-qataries, l'EI renforce son emprise




L'Egypte et le Qatar ont étalé leurs désaccords jeudi après des frappes égyptiennes contre le groupe Etat islamique (EI) en Libye, où l'organisation jihadiste a renforcé son influence en s'emparant de l'université de Syrte.
Après la décapitation de 21 chrétiens, en grande majorité des Egyptiens, revendiquée dimanche par la branche libyenne de l'EI, l'Egypte a bombardé mardi des positions jihadistes en Libye et réclamé une intervention militaire internationale dans ce pays plongé dans le chaos et contrôlé par des milices rivales.
Le Qatar a critiqué une "action militaire unilatérale" de l'Egypte qui a agi sans consulter ses partenaires au sein de la Ligue arabe. Le délégué égyptien à la Ligue a répliqué en accusant Doha de soutenir le "terrorisme".
En signe de protestation, le Qatar a aussitôt rappelé son ambassadeur au Caire. Et les cinq autres monarchies du Golfe -Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Bahreïn- se sont rangées à ses côtés face aux accusations "infondées" du Caire, selon le secrétaire général du CCG, Abdellatif al-Zayani.
Mais en soirée, ce dernier a reconsidéré ce soutien au Qatar et affirmé que les autres monarchies pétrolières appuyaient l'Egypte et son président.
La plupart de ces monarchies avaient pourtant soutenu l'ex-chef de l'armée égyptien et désormais chef d'Etat Abdel Fattah al-Sissi après la destitution en 2013 du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, et avaient accusé le Qatar de soutenir cette confrérie classée "terroriste" en Arabie saoudite et aux Emirats.
Mettant fin à des mois de tensions entre les deux pays, le Qatar avait finalement apporté en décembre son soutien à M. Sissi.
- Pas de consensus international -
Le nouveau différend avec le Qatar illustre l'absence de consensus international sur la Libye, la plupart des pays ne privilégiant pas l'option militaire.
Devant le Conseil de sécurité mercredi, le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammed al-Dairi a demandé à l'ONU de lever l'embargo sur les armes imposé à son pays pour "aider" l'armée "à renforcer ses capacités" alors qu'elle peine à lutter contre les milices.
Son homologue égyptien Sameh Choukri a appuyé cette demande, indiquant que le projet de résolution prévoyait une "levée des restrictions" sur les seules armes à destination du gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Plusieurs membres du Conseil, dont la Russie, sont réticents à lever l'embargo imposé depuis 2011, évoquant le risque de voir des armes tomber entre de mauvaises mains.
Washington, Paris et Londres ont eux affirmé leur préférence pour une solution politique.
Le représentant de l'ONU en Libye Bernardino Leon a dit "espérer qu'un accord politique pourra être trouvé bientôt" en Libye, un espoir partagé par la Tunisie et l'Algérie.
La Libye est morcelée et sous la coupe de milices rivales. Deux gouvernements s'y disputent le pouvoir: l'un proche des miliciens de Fajr Libya, et l'autre, reconnu par la communauté internationale, siégeant dans l'est du pays. Fajr Libya contrôle Tripoli et une grande partie de l'Ouest libyen.
Le principal bastion de la branche libyenne de l'EI est à Derna, à 1.300 km à l'est de Tripoli. Ce groupe extrémiste sunnite, responsable d'atrocités -viols, rapts, décapitations-, sévit aussi en Irak, en Syrie, où il a conquis de vastes régions, et en Egypte.
- 'Horrible mensonge' -
Renforçant son emprise en Libye, l'EI a pris le contrôle jeudi de l'université de Syrte (450 km à l'est de Tripoli), qui a suspendu ses cours, selon des témoins.
La veille, une soixantaine de véhicules appartenant à l'EI ont paradé à Syrte, ville natale du dictateur Mouammar Kadhafi qui y a été capturé puis tué par les rebelles en octobre 2011 après huit mois de révolte.
Des photos, signées de la branche libyenne de l'EI et diffusées sur les réseaux sociaux, montrent des dizaines de jihadistes cagoulés paradant à bord de pick-up et véhicules tout terrain armés de canons anti-aériens et brandissant les drapeaux noirs du mouvement extrémiste.
Selon des habitants, des combattants de l'EI ont également pris position devant le centre Ouagadougou, où Kadhafi organisait les sommets africains ou arabes.
Cette démonstration de force intervient après l'envoi par la coalition Fajr Libya d'une force pour "rétablir la sécurité" à Syrte. Mais pour le moment il n'y pas eu de combats entre les deux camps.
Au dernier jour d'un sommet à Washington sur la lutte antijihadistes, le président américain Barack Obama a dénoncé comme "un horrible mensonge" l'idée, mise en avant par diverses organisations extrémistes, selon laquelle l'Occident serait en guerre contre l'islam.
"Les Etats-Unis feront plus pour lutter contre les idéologies haineuses", a ajouté M. Obama dont le pays est à la tête d'une large coalition internationale qui mène des raids contre l'EI en Syrie et en Irak.
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Des combattants de Daesh seraient en Turquie


Des combattants de Daesh sont entrés en Turquie selon l’agence nationale turque du renseignement (MIT). Ils prépareraient des attentats à Istanbul et Ankara.

Des membres du groupe Etat islamique (EI) sont entrés en Turquie et préparent des attentats à Ankara et Istanbul, contre des représentations diplomatiques selon l’agence nationale turque du renseignement (MIT).
3000 combattants cherchent à entrer par le sud.               
Au total, 3.000 combattants de ce groupe fondamentaliste sunnite venus d'Irak et de Syrie cherchent à entrer en Turquie via sa frontière sud, après avoir été repoussés de la ville kurde syrienne de Kobani, indique une note interne du MIT selon le quotidien Hurriyet.
Ils prépareraient des attentats               
Certains djihadistes, parmi lesquels des chefs qui planifient les attentats, seraient déjà entrés en Turquie, poursuit la note interne qui ne dit pas comment ils ont franchi la frontière. "Des spécialistes de l'attentat suicide et de l'attentat à la bombe préparent (...) des attentats contre les représentations à Istanbul et Ankara des forces de la coalition qui sont intervenues en Syrie", indique la note.
D'autres combattants cherchent à passer en Bulgarie               
D'autres djihadistes, des Syriens et des Palestiniens, ont l'intention de passer en Bulgarie pour mener des attentats dans les pays de l'Union européenne, indique le MIT. La police turque n'a pas voulu faire de commentaires et le MIT n'a pu être joint.
L'EI contrôle 50 000 m² en Syrie et Irak              
La défaite à Kobani le mois dernier, grâce aux combattants kurdes appuyés par les frappes de la coalition internationale, a été considérée comme une défaite importante pour l'EI qui contrôle un arc de 50.000 mètres carrés en Syrie et en Irak.
Un attentat en Turquie vendredi dernier              
La Turquie a été touchée par plusieurs attentats cette année. Le dernier s'est produit vendredi dernier près de la ville frontalière de Suruc dans la province de Sanliurfa. Une bombe dissimulée sous une voiture a explosé près d'un barrage policier.  Après cet attentat, le gouvernorat de Sanliurfa a annoncé avoir créé une zone militaire interdite de près de 100 km au nord des villes syriennes de Djarablous et Tel Abyad, toutes deux sous contrôle de l'EI.
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Motion de censure: «L'Assemblée sert de préparation au congrès du PS pour les frondeurs»



INTERVIEW - C'est ce qu'estime le député UMP des Hauts-de-Seine Patrick Ollier...
La motion de censure de l'opposition est soumise au vote ce jeudi à l'Assemblée nationale. Le député UMP des Hauts-de-Seine Patrick Ollier revient pour 20 Minutes sur ce vote exceptionnel...
Comment jugez-vous la majorité aujourd'hui ?
C'est assez instructif. Les députés élus aux législatives sous l'étiquette «Hollande» qui s'opposent aujourd'hui au chef de l'Etat prennent des responsabilités très lourdes. Il n'y a plus de cohésion dans la majorité de gauche. Et en tant que membre de l'opposition, je me pose la question de savoir comment le président de la République et le Premier ministre Manuel Valls vont pouvoir gouverner la France sans majorité cohérente à l'Assemblée nationale.
>> Suivez le vote sur motion de censure en direct
A quoi sert cette motion de censure?
Il est normal que lorsqu'il y ait un recours au 49-3, l'opposition réagisse en déposant une motion de censure. Sinon, cela voudrait dire que l'opposition laisse faire. Avec cette motion de censure, c'est l'occasion, pour l'opposition, de dire à la tribune de l'Assemblée nationale, ce qu'elle pense de la politique globale du gouvernement et notamment sur le plan économique, sociale et sécuritaire.
Le gouvernement a-t-il toujours une majorité?
Cette majorité est aujourd'hui incertaine. Arithmétiquement, le groupe socialiste est toujours composé du groupe des frondeurs, mais ils ne sont pas au rendez-vous des grands textes du gouvernement. Il y a quelque chose d'existentiel pour le gouvernement et que l'opposition regarde avec gourmandise. Ce sont des événements sur lesquels nous ne pouvons pas intervenir [l'opposition, minoritaire, ne dispose pas de 289 voix pour renverser le gouvernement] mais nous allons regarder avec beaucoup d'attention les discours et les résultats.
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Sean Penn est l'invité de François Hollande





De passage à Paris pour parler de son film Gunman et rece­voir son César d’hon­neur vendredi lors de la céré­mo­nie, l’ac­teur Sean Penn a fait escale à l’Ely­sée où il a été reçu par le Président de la Répu­blique François Hollande. Décou­vrez les photos de leur rencontre dans notre diapo­rama.


Le César d’hon­neur? C’est pour demain. Aujourd’­hui c’est en l’hon­neur de son enga­ge­ment pour Haïti que l’ac­teur Sean Penn a été accueilli par François Hollande au sein même de l’Ely­sée. En sa qualité de président et fonda­teur de l’as­so­cia­tion huma­ni­taire J/P Haitan Relief Orga­ni­za­tion, qui vient en aide à Haïti, la star de 54 ans a été reçue dans la mati­née du jeudi 19 février. Ensemble, François Hollande et Sean Penn ont abordé – prin­ci­pa­le­ment—le sujet de la situa­tion huma­ni­taire actuelle en Haïti, d'après 20 minutes. Le 12 janvier 2010, le pays était frappé par un terrible trem­ble­ment de terre provoquant la mort de plus de 220 000 personnes et faisant autant de bles­sés. Cinq ans après, les condi­tions de vie sont toujours diffi­ciles. Quelques mois après la catas­trophe, Sean Penn avait réussi à récol­ter 1,3 millions d’eu­ros lors d’une soirée cari­ta­tive en marge du festi­val de Cannes.

Selon la même source, l’en­tre­tien, qui a duré trois quarts d’heure, a été l’oc­ca­sion pour le Président de la Répu­blique et le compa­gnon de Char­lize Theron de reve­nir sur les atten­tats qui ont secoué la France début janvier, d’évoquer égale­ment la prépa­ra­tion de la 21e Confé­rence de Climat qui se tien­dra en décembre 2015 à Paris. Très impliqué, Sean Penn s’est dit prêt à appor­ter un message de soutien. Lors de cette visite, le comé­dien aux deux Oscars était accom­pa­gné de Fernando Suli­chin, un produc­teur d'origine argen­tine.

A en croire les photos, les deux hommes sont ravis de leur entre­tien. Demain, Sean Penn affi­chera à nouveau un large sourire lors des César où il sera récom­pensé pour l’en­semble de sa carrière.

> Décou­vrez Sean Penn au gala annuel pour Haïti:
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Rachida Dati et NKM ont des "relations exécrables"



Visiblement, les choses ne s'arrangent pas entre Rachida Dati etNathalie Kosciusko-Morizet. On savait que les deux femmes, qui ont toutes les deux un caractère bien trempé, entretenaient des relations extrêmement tendues. Dans la course à la mairie de Paris l'an dernier, Rachida Dati avait déjà pris en grippe NKM,
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